Ma mobilité internationale au Québec

On y est, mon aventure au Québec s’achève en cette fin 2024. Après avoir découvert l’été Canadien, j’ai bravé les premières neiges de l’hiver Québécois. Aujourd’hui, je vous propose un retour d’expérience sur ma mobilité internationale au Canada au sein de l’Université de Sherbrooke.

Ce document est avant tout destiné aux futurs étudiants des Universités Paris 8 et Paris Nanterre qui souhaitent voyager au Québec pour la mobilité internationale durant leur master. Car en effet, j’ai eu l’opportunité de passer un semestre à l’étranger dans le cadre de mon Master en recherche-création au sein de l’EUR ArTeC.

Ce document est aussi un petit avant goût pour votre futur voyage au Canada si vous préparez votre mobilité internationale ! Et après un semestre passé au pays de la Poutine et du pâté chinois, laissez-moi vous donner quelques pistes sur votre futur environnement de travail.

Le cadre de vie sur Sherbrooke

La ville de Sherbrooke est une jolie ville du Québec, située à deux heures trente de Montréal. Dans cette ville, vous trouverez l’Université de Sherbrooke (et notamment son Campus principale, étant donné que j’ai étudié dans le département informatique de l’école), mais aussi plusieurs centre commerciaux (avec Le Carrefour de l’Estrie), mais aussi un nombre incalculable de restaurants Tim Hortons !

L’un des quartiers que vous pourrez découvrir est Wellington, qui comporte des cafés sympa (j’écris ces lignes depuis le café FARO), des petits restos sympa, la Maison du Cinéma (pour voir vos blockbusters favoris)… Et cette rue débouche sur la Magog, le fleuve local.

Durant l’été, vous aurez l’opportunité de découvrir le parc Jacques Cartiers, avec ses activités estivales, ses écureuils et ses chemins de marche agréables.

Vous avez également le parc du Mont Bellevue qui, comme son nom l’indique, propose un très jolie panorama sur les environs de Sherbrooke.

L’université de Sherbrooke

Je tiens à vous prévenir tout de suite: ça bosse beaucoup au Québec. Durant les cinq cours que j’ai eu l’occasion de suivre, il y avait des TP à rendre toutes les deux semaines au moins pour toutes les matières informatique. Et en mathématiques, c’est toutes les semaines que nous devions rendre des travaux pratiques !

C’est un rythme assez intense, sachant que pour ma part, j’avais aussi les réunions régulières avec ma classe de Master en visioconférence, avec des travaux à rendre. Il est donc indispensable de rester hyper organisé pour bien travailler les rendus dans les temps imparti !

Également, les enseignants sont très gentils (c’est le Québec !) et très cordiaux. Bien que les cours soient riches en contenus, les enseignements étaient très pédagogues et hyper professionnels. Sachant que tous les enseignants que j’ai croisés étaient aussi chercheurs au sein de l’université, n’hésitez pas à discuter avec eux et leurs assistants de cours (qui sont souvent des doctorants) sur leurs matières: c’est hyper inspirant et motivant pour découvrir la vision de leurs métiers des gens qui sont à l’autre bout du monde.

Concernant le cadre de travail, vous avez plusieurs bibliothèques et services disponibles (dont de l’impression, un complexe sportif, des associations étudiantes). Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de passer sur la radio universitaire de l’Université ! Je pense que c’est durant votre mobilité que vous pouvez expérimenter plein de choses différentes, et vous découvrir de nouvelles passions/compétences.

Les formalités: l’Assurance maladie au Québec et les formulaires de départ/arrivée

Une chose à savoir absolument quand vous serez étudiant au Québec: la CAQ se paye dès l’arrivée à l’Université. En effet, Sherbrooke est partenaire de la banque Desjardins qui vous avance l’assurance maladie sur votre séjour. Sachez qu’en tant qu’étudiant français, vous pouvez lier l’assurance maladie du Québec à l’Assurance maladie française. Vous pouvez donc demander à votre caisse Ameli les documents nécessaires pour le remboursement, notamment le formulaire Québécois de la CAQ qu’il faudra faire remplir par votre université et par votre caisse Ameli pour bénéficier du remboursement.

Également, pensez bien à remplir votre formulaire d’arrivée et de départ dédié à votre Université pour valider la mobilité internationale. Et pour les étudiants de l’EUR ArTeC, vous devez transmettre et faire compléter le formulaire ArTeC ET le formulaire de votre université en France (Paris Nanterre ou Paris 8).

Attention à aussi prendre une option “mobilité internationale” pour votre compte bancaire ! Certains français autour de moi ont eu de sacré surprises sur les taxes des retraits et paiements effectués à l’étrangers ! Et en plus, c’est moins cher si vous êtes étudiants.

Que faire à Montréal

Je suis resté quelques jours à Montréal, je peux donc vous recommander quelques activités que j’ai vécue sur la ville de Justin Trudeau.

J’ai notamment fait la Biosphère et le Biodôme.

La Biosphère, qui est située à proximité du village olympique (avec le stade olympique de Montréal), est un musée en intérieur. C’est incroyable ! Vous y verrez pingouins, singes, et autres animaux exotiques dans leurs milieux reconstitués.

Le Biodôme est un musée dédié à la nature, avec de l’art, des parcours pédagogiques et de la mise en scène immersive (normal, c’est le Québec !), qui allie technologie et art didactique.

Les deux activités sont à faire absolument, pour petits et grands.

Personnellement, j’ai mis deux heures trente de marche pour aller d’un lieu à un autre. Si vous faites ce chemin à pieds, vous aurez l’occasion de traverser le fleuve Saint-Laurent, et de découvrir les rues de Montréal avec des quartiers dotés de “skyscrapers”, et presque dix minutes après finir dans un quartier résidentiel. C’est vraiment rigolo à faire.

Vous aurez aussi l’occasion de remarquer la lumière de Montréal, c’est vraiment une lumière très spécifique, et l’ambiance y est très conviviale.
Car sans transition, je vous propose aussi des activités nocturnes ! Le Centre ville et le vieux centre sont vraiment sympas à voir le soir. Je recommande vivement le restaurant de poutines La Banquise. C’est cher, mais leurs poutines sont effectivement à la hauteur de leurs renommées.

Je recommande également le vieux Caribou, un bar bien sympa, plein de vie.

Et si vous avez toujours l’esprit sportif, je vous recommande ABSOLUMENT de découvrir le Mont Royale qui offre une vue imprenable du Montréal. La vue est splendide, et la ballade vous offrira une superbe aventure. Mais prenez à vous équiper de bonnes chaussures de marche: ça monte fort, et la côte est pentue !

Et d’ailleurs, en parlant de sport…

Le hockey, “Phoenix Go go Phoenix Go !”

La ville de Sherbrooke a sa propre équipe de Hockey: Les Phoenix de Sherbrooke. Et l’Université propose des tarifs réduits sur les match à domicile. Vous aurez donc l’opportunité de découvrir le hockey et l’ambiance festive des matchs !

Et au cas où vous vous poseriez la question: les règles sont simples à comprendre ! Et en plus, très régulièrement dans le match, les joueurs transforment le hockey en match de match.

Si vous êtes français, c’est à découvrir de toute urgence !

Et pour finir… un petit résumé de ce que j’ai fais ce semestre

Si vous avez des questions à me poser sur mon voyage pour mieux préparer le vôtre, je vous invite à me contacter via mes réseaux sociaux ! De mon côté, j’ai suivi des cours en imagerie numérique, en structures de données, en Interface Utilisateur et multimédia, en mathématiques (algèbre) et en programmation fonctionnelle.
Ces différentes matières très scientifiques ont été abordées car je voulais construire mon propre logiciel d’animation 3D pour mes projets de recherche-création au sein de l’EUR ArTeC et il était indispensable de m’approprier les techniques et les savoirs mathématiques derrière mon art numérique !

Durant mon voyage, j’ai bossé entre autre sur:

  • un moteur de rendu en temps réel développé en C++ et en OpenGL, avec les modèles de Phong, les dernières techniques à jour pour le pipeline de l’animation et du rendu 3D
  • des TPs en structures de données (C++) pour mieux entrevoir les techniques d’optimisations technologiques
  • des TPS de programmations fonctionnelles (Lisp via DrRacket) pour la gestion des flots en temps réel. Je tiens à signaler que ce cours est très difficile, mais vraiment passionnant.
  • des TPs de mathématiques en algèbre (avec du calcul de matrice, de déterminants…)
  • des TPs de cours d’Interface multimédia, avec des profs qui n’ont rien à voir avec ce que j’ai pu connaitre en France. Le Québec à trente ans avance sur la France, au moins !


Je tiens à préciser que ces cours sont très techniques et vraiment porté sur l’ingénierie et la programmation informatique. Si vous êtes étudiants à en art à ArTeC comme moi, assurez-vous d’avoir les bagages nécessaires pour vous lancer dans ces cours ! Il y a aussi un département création, des départements multimédia qui seront certainement plus vous parler si vous avez un parcours plus artistique.

Je peux vous assurer que j’ai plus appris en six mois au Québec qu’en plus d’un an en école de jeu vidéo en France. C’est dire de la qualité de l’enseignement au Canada !

J’ai également effectué diverses activités extra-scolaires:

  • la présentation de chronique sur la radio universitaire CFAK pour les matinales le 9
  • du sport, avec de longues ballades et de la course à pied. J’ai notamment croisé des écureuils et des familles de cerfs !
  • des dates, parce que c’est pour ça qu’on vit !
  • la production d’articles de blog pour GRIFFURE.blog

Et sans oublier mon travail pour l’EUR ArTeC avec:

  • La rédaction de mon mémoire de Master de Recherche-création et la poursuite de mes lectures
  • La post-production de mon film d’animation UNAI !
  • La production de mon projet d’oeuvre transmédia !

Si vous êtes étudiant à ArTeC, je vous recommande la mobilité internationale au Québec: les québécois sont vraiment sympa (c’est cliché mais c’est vrai), et l’ambiance est absolument différente de la France.

Si ce post de blog vous a plu ou vous a aidé, n’hésitez pas à m’envoyer vos retours et à me laisser un petit message si vous êtes au Québec.

À très vite pour de nouvelles aventures !

Comment créer ta web-série d’animation en indé ?

Et voici un article sur la question que se posent plein d’animateurs en herbe: comment créer ma web-série d’animation en indé, sans ressources, sans diplômes, mais avec plein de passion ! Créateurs, vous êtes au bon endroit !

La création d’une web-série d’animation indépendante (en anglais ils appellent ça “indie animation” !) peut sembler être un projet ambitieux, mais avec les bons outils, une planification minutieuse et beaucoup de passion, c’est tout à fait réalisable. Je m’appelle Griffure, j’ai créé ma web-série d’animation en indé, et je te propose un petit pipeline pour à ton tour raconter des histoires en dessin animé.

Définir l’Idée et l’Histoire de ta web-série d’animation

Trouver une idée originale : Ton idée doit être unique et personnelle. Prends le temps de réfléchir à ce que tu veux raconter et comment tu veux le faire. Une bonne histoire est la clé du succès de toute web-série d’animation.

Saches que le coeur d’un projet animé est à mon sens les personnages originaux que tu vas créer pour donner vie à ton histoire. Ces personnages peuvent être inspiré par ta vie, tes expériences, par des oeuvres qui t’ont marqué ou déçu… Au travers du character design, du world building, des fiches de personnages et des prémices du scénario, tu vas pouvoir développer une bible littéraire et une bible graphique qui vont te donner une idée de ce que tu veux raconter. Ces documents sont indispensables pour montrer ton travail à des professionnels !

Écrire le scénario : Une fois ton idée définie, écris le scénario de ta série. Développe les personnages, les dialogues et les arcs narratifs. Un bon scénario doit être bien structuré et contenir des éléments qui captiveront l’audience que tu cibles.

L’écriture du scénario est le plus important, pas seulement car c’est l’une des seules choses qui resteront dans l’esprit du spectateur, mais parce que le scénario est ce qui va organiser et mettre en lumière tes personnages et ton univers.

Making-of: UNAI, ma web-série d'animation en indépendant
Making-of: UNAI, ma web-série d’animation en indépendant

Planifier la Production

Créer un storyboard : Le storyboard est une représentation visuelle de ton scénario. Il te permettra de visualiser chaque scène et de planifier les angles de caméra, les mouvements des personnages et les transitions.

J’ai personnellement mis beaucoup de temps avant de faire mes storyboards, mais son peut aussi s’en passer aujourd’hui avec les outils de pré-visualisations ou des photographies.

Établir un planning : Créer une web-série d’animation demande du temps. Établis un planning réaliste pour chaque étape de la production, de l’animation à la post-production.

J’ai personnellement mis beaucoup de temps à faire exister mon projet. Au delà de l’apprentissage et de la mise en place de mon univers, ce n’était pas souvent ma priorité. Cependant, prendre le temps de créer une histoire même si elle se découle sur le long terme peut-être une idée de montrer son évolution et ses compétences en action.

Choisir les Outils et Logiciels en tant qu’indé

Sélectionner les logiciels d’animation : Il existe de nombreux logiciels d’animation disponibles, comme Blender, Toon Boom, ou Adobe Animate. Choisis celui qui correspond le mieux à ton style et à tes compétences.

Investir dans du matériel : Bien que l’animation puisse être réalisée avec des outils numériques, un bon ordinateur, une tablette graphique et un logiciel de montage vidéo sont des investissements essentiels mais pas obligatoire.

Je recommande chaudement l’utilisation de logiciels open-source et gratuit qui sont de plus en plus adoptés dans les studios d’animation professionnels. L’usage de technologie open-source permet d’apprendre à construire des projets sur des outils qui seront des normes sur le long terme. Ainsi, tu t’appropries des outils qui pourront devenir tes outils dans ta vie professionnelle !

Animer ta Série

Travailler l’animation : L’animation est l’étape la plus technique. Que tu optes pour une animation 2D traditionnelle, 3D ou une combinaison des deux, assure-toi de maîtriser les bases du mouvement et de l’expression des personnages.

Il existe de très nombreux logiciels permettant de fabriquer des images pour des films d’animation. Et ils découlent tous du processus que tu vas utiliser: 3D, dessin tradi, stop-motion…

Si un jour tu trouves que l’image n’est pas à la hauteur de l’histoire que tu racontes: c’est normal ! Faire ta web-série en indépendant implique un investissement titanesque et souvent sans retour sur investissement (du moins, au début). Le plus important est de montrer ton évolution et tes capacités d’adaptations. La créativité né toujours de la contrainte.

Créer ta web-série d’animation indé est un parcours long et sinueux, et cela demande beaucoup de temps et d’apprentissages: au delà de l’animation et de la technique, il y a la compréhension des outils de l’audiovisuel, la manière de faire produire ta série pour la montrer au plus grand nombre…

Cependant, saches que ce travail ne sera jamais vain car il t’ouvrira de nombreuses portes dans le monde professionnel ! Après tout, quitte à créer, autant montrer l’évolution de tes talents !

Ajouter des voix et des effets sonores : Une bonne animation est accompagnée de voix claires et d’effets sonores appropriés. Tu peux faire appel à des acteurs de voix ou enregistrer tes propres voix. Les effets sonores et la musique ajoutent également de la profondeur à ton animation. Attention cependant à bien prendre le temps de travailler le son: je me suis souvent pressé à cette étape, et c’est pourtant la partie la plus importante.

Le sound design est aussi un travail à part entière: il en découle de très nombreux métiers différents. T’essayer à ces savoirs-faire te permettra de mieux converser dans le futur avec les équipes son, et ainsi fluidifier cette partie de travail. En l’occurence, l’animation laissant part-belle aux effets sonores, c’est une matière à bien creuser !

Finaliser et Publier

Faire le montage final : Le montage est une étape cruciale où tu rassembles toutes les pièces de ton projet. Utilise un logiciel de montage vidéo pour assembler les scènes, ajouter les effets sonores et la musique.

Publier ta série : Choisis une plateforme de diffusion pour ta web-série. YouTube, Vimeo ou des plateformes dédiées à l’animation peuvent être de bonnes options. Assure-toi de promouvoir ta série sur les réseaux sociaux et autres canaux pour attirer une audience.

Promouvoir et Interagir avec ton Audience

Crée des comptes sur les réseaux sociaux pour ta série et partage régulièrement des mises à jour, des teasers et des coulisses de la production.

Également, réponds aux commentaires, organise des sessions de questions-réponses et implique ton audience dans le processus créatif. Une communauté engagée est essentielle pour le succès à long terme de ta série.

Mais personnellement je n’ai pas une immense communauté, mais je pense que mes projets pourront me permettre à terme de séduire de nombreuses personnes et de les passionner pour mon projet ! En attendant, ma web série d’animation a son Facebook et son Instagram !


Créer une web-série d’animation indé est un voyage passionnant qui demande du temps, des efforts et de la créativité. En suivant ces étapes et en restant dédié à ton projet, tu peux donner vie à tes idées et captiver une audience avec ton travail. Bonne chance dans cette aventure animée !

Quelles sont les différences entre cross média et transmédia ?

Dans le domaine de la communication et du marketing narratif, les concepts de cross média et transmédia sont fréquemment discutés, notamment dans des secteurs créatifs comme le jeu vidéo, l’animation, la bande dessinée ou les expériences sur site. Bien que ces termes puissent sembler similaires, ils désignent des approches distinctes pour raconter des histoires à travers différents médias. Cet article examine les différences entre le cross média et le transmédia, en se concentrant sur leurs applications dans ces domaines spécifiques.

Cross Média: l’adaptation au coeur de l’expérience

Le cross média consiste à diffuser un même contenu sur plusieurs supports médiatiques, adaptés à chaque format, afin de toucher un public plus large. Voici comment cette approche se manifeste dans les jeux vidéo, l’animation, la bande dessinée et les attractions :

Jeux Vidéo

Dans le domaine des jeux vidéo, une franchise peut être adaptée à différents médias pour maximiser son impact.

  • Exemple : La franchise Assassin’s Creed d’Ubisoft. Le jeu vidéo principal est accompagné de romans, de bandes dessinées, d’un film, et de courts-métrages animés, chacun racontant une version de l’histoire ou offrant des perspectives supplémentaires, mais tous reprenant les éléments centraux de l’univers du jeu. Le film est pour moi un cas d’école, car il porte la volonté d’adapter les éléments scénaristiques issus des premiers jeux (notamment l’arc autour de l’animus, pourtant abandonné dans les suites).

Animation

L’animation peut également bénéficier de l’approche cross média en adaptant ses contenus pour différents canaux.

  • Exemple : La série animée Pokémon. Outre la série télévisée, Pokémon a été adapté en jeux vidéo, cartes à collectionner, films, mangas, et produits dérivés, chacun portant le même univers et personnages.

Bande Dessinée

Les bandes dessinées peuvent être adaptées pour toucher un public plus large à travers différents médias.

  • Exemple : The Walking Dead a commencé comme une bande dessinée avant de devenir une série télévisée à succès, puis des jeux vidéo, des romans, et des produits dérivés. Chaque média adapte l’histoire centrale de la bande dessinée originale. Et je ne parle pas des adaptations dans l’animation et le jeu vidéo qui ne se comptent plus !

Attractions

Les parcs à thèmes et attractions peuvent également exploiter le cross média pour enrichir l’expérience des visiteurs. Ce qui est extrêmement intéressant est la volonté d’adapter un univers le plus fidèlement possible à un moment donné.

  • Exemple : Les attractions basées sur l’univers de Harry Potter dans les parcs Universal Studios. Les livres et films originaux sont complétés par des attractions immersives, des jeux interactifs, et des produits dérivés, permettant aux fans de vivre l’univers de manière tangible. Toujours aux Universal Studios Floride, le land Marvel est précisément une adaptation, contrairement au land Marvel de Disneyland Paris ou on retrouve une diégèse plus proche des films des Studios Marvel.

Transmédia: jamais deux fois la même histoire

Le transmédia, en revanche, va au-delà de la simple adaptation d’un même contenu sur différents supports. Il s’agit de créer une expérience narrative où chaque média apporte une dimension unique à l’histoire globale. On ne raconte jamais deux fois la même histoire, tout en utilisant le format inhérent au support utilisé comme méthodologie de narration. Autrement dit, la plasticité est aussi une manière de concevoir l’histoire transmédia.

Jeux Vidéo

Les jeux vidéo peuvent utiliser le transmédia pour enrichir l’expérience de jeu à travers différents supports.

  • Exemple :Halo” de Microsoft. En plus des jeux vidéo, l’univers “Halo” s’étend à travers des romans, des bandes dessinées, des séries animées, et des séries télévisées. Chaque support offre des détails supplémentaires et des histoires parallèles qui complètent l’expérience globale.
UNAI: le projet transmédia de GRIFFURE !

Animation

L’animation peut exploiter le transmédia pour créer des histoires immersives et fragmentées.

  • Exemple :The Matrix” de Warner Bros. Outre les films principaux, l’univers de “The Matrix” est exploré à travers des courts-métrages animés (Animatrix), des jeux vidéo, et des bandes dessinées, chacun révélant des aspects uniques de l’histoire globale.

Bande Dessinée

Les bandes dessinées peuvent utiliser le transmédia pour enrichir leur univers narratif.

  • Exemple :Marvel Cinematic Universe” (MCU). Les films de Marvel sont complétés par des séries télévisées, des bandes dessinées, et des contenus web qui explorent différents aspects de l’univers Marvel. Chaque média offre des morceaux de l’histoire globale, incitant les fans à consommer plusieurs supports pour une compréhension complète.

Attractions

Les attractions peuvent intégrer le transmédia pour offrir des expériences immersives et interactives.

  • Exemple :Star Wars: Galaxy’s Edge” dans les parcs Disney. L’expérience du parc est complétée par des applications mobiles interactives, des livres, des bandes dessinées, et des contenus en ligne qui permettent aux visiteurs de s’immerger dans l’univers “Star Wars” et d’en découvrir différentes facettes.

Principales Différences

Cross médiaTransmédia
Approche de la narrationLa même histoire est adaptée à travers différents supports pour maximiser la portée.Chaque média raconte une partie différente et unique de l’histoire globale, nécessitant une exploration active du public.
Interaction et EngagementVise à accroître la visibilité et la répétition du message.Encourage l’engagement interactif et l’exploration à travers divers supports.
Objectifs NarratifsMaximiser l’audience en adaptant le même contenu pour plusieurs plateformes.Créer une expérience immersive où chaque média enrichit l’histoire globale.
Complexité de la créationRelativement simple, avec une adaptation du même contenu pour différents médias.Plus complexe, nécessitant une planification et une coordination étroite pour maintenir une cohérence narrative à travers différents supports.
Les différences entre les différents positionnements clés

Conclusion

Le choix entre une stratégie cross média et transmédia dépend des objectifs créatifs et de l’engagement souhaité avec le public. Le cross média est idéal pour diffuser une histoire de manière cohérente sur plusieurs plateformes, tandis que le transmédia offre une expérience narrative enrichie et interactive. En comprenant ces différences, les créateurs de contenu dans le domaine des jeux vidéo, de l’animation, de la bande dessinée et des attractions peuvent mieux structurer leurs projets pour captiver et engager leur audience.


Pour en savoir plus, voici d’autres articles sur le sujet:

Comment créer ton webtoon ?

Les webtoons sont devenus une forme populaire pour poster des bandes dessinées en lignes. Ces BD scrollables sont hyperengageantes et permettent aux créateurs visuels de raconter des histoires. Si toi aussi tu t’es demandé comment créer ton webtoon, je vais te montrer comment j’ai fait avec le mien !

Développes une idée et une Histoire

Avant de commencer à dessiner votre webtoon, il est essentiel d’avoir une idée solide et bien développée. Penses à l’histoire que tu veux raconter, à la manière dont tu veut questionner le lecteur. N’hésitez pas à développer des fiches personnages pour développer vos idées au travers de vos arcs narratifs !

Tu peux aussi développer une direction artistique en accord avec la thématique que tu veux raconter !

À partir de la diégèse (de l’univers fictionnel) que tu veux construire, développe des arcs narratifs et prévois un arc ou deux sur le long terme !

Cette trame de début te permettra de lancer ton intrigue tout en visant la fin que tu veux sur le long terme.

Allons boire un verre !
Allons boire un verre !

Construire une direction artistique

Le style visuel de ton webtoon joue un rôle crucial dans son attrait pour les lecteurs.

Développes un style artistique cohérent à tes compétences qui correspond à l’ambiance et au ton de ton histoire. Assures-toi que tes personnages soient reconnaissables et que votre mise en page est facile à suivre, même sur un petit écran (même s’il y a toujours le zoom) !

Dessines, conçois, édites, créés sur le logiciel qui te correspond

Pour créer un webtoon de qualité, tu auras besoin d’outils appropriés.

De nombreux artistes utilisent des logiciels de dessin numérique tels que Clip Studio Paint, Procreate ou Adobe Photoshop pour créer leurs œuvres. Choisis bien un logiciel qui correspond à ton style artistique et à ton niveau de compétence. Saches que le dessin numérique n’est pas la seule manière de raconter une histoire: tu peux aussi dessiner sur papier et scanner, faire des collages… Tout est possible hein !

Penser son oeuvre avec la Lecture Verticale

Les webtoons sont lus en faisant défiler verticalement, donc la mise en page de ton histoire doit être adaptée à ce format. Divises chaque épisode en panneaux verticaux et utilises des transitions fluides pour guider les lecteurs à travers l’histoire. Expérimentes avec différents angles de caméra et effets visuels pour créer un récit dynamique et qui accroches ton lecteur

Engager tes lecteur

Interagir avec son public peut être une partie importante de la création d’un webtoon réussi. Utilises les médias sociaux pour partager des mises à jour sur ton travail, demandes des commentaires et créés une communauté autour de ton œuvre.

Réponds régulièrement aux commentaires et aux messages des lecteurs pour les encourager à rester investis dans votre histoire !

La patience !

La création d’un webtoon prend du temps et demande de la patience. Ne te décourages jamais: même si il y a deux vues, c’est un début ! J’ai lancé mon webtoon en français récemment. Je ne penses pas qu’il fonctionne sur le long terme, mais l’important est qu’il m’apporte beaucoup dans ma pratique artistique.

Et si un jour il doit marcher, alors il marchera.

Ayons confiance dans nos créations !


J’espère que cet article t’auras plus ! N’hésites pas à le partager sur tes réseaux et à me suivre sur X, Instagram et Tiktok ! Et découvre mon webtoon: BETACLE – La fin d’un monde !