Ego Fabula – Jeu multijoueurs

Ego Fabula est un projet personnel qui me tient à cœur. En effet, il s’agit d’un prototype de jeu de rôle multi-joueurs. Vous y incarnez un habitant des mers qui doit collaborer avec les autres joueurs pour sauver le Royaume des Océans.

Le client a été réalisé à l’aide du moteur de jeux-vidéo Unity, et la partie serveur fonctionne à l’aide de Mirror Networking.

Une capture d’écran de mon jeu en ligne

L’ensemble fonctionne sur une machine virtuelle Ubuntu, avec une base de données MySQL coordonnée avec le système utilisateur de WordPress et son API Rest.

Les modèles 3D ont été créés avec le logiciel open-source Blender.

Le jeu n’est pas encore tout prêt, mais j’aime bien y travailler sur mon temps libre !

Projet démarré en 2018.

Inspire – Court-métrage d’animation

“Inspire” est un court-métrage d’animation en images de synthèses réalisé dans le cadre de mon cours de création à l’IUT de Fontainebleau.

Je l’ai réalisé en un peu moins de deux semaines à l’aide des logiciels Blender3DCycles pour le rendu.

Informations sur le court-métrage

Année de réalisation 2020

Outils Blender, Cycles

“Inspire” est un court-métrage en images de synthèse réalisé dans le cadre de l’IUT de Fontainebleau. Ce projet représente une étape significative de mon parcours académique et professionnel, témoignant de mes compétences en animation 3D et en rendu numérique.

Production du court-métrage

Je l’ai réalisé en un peu moins de deux semaines, un délai assez court pour un projet de cette envergure. Pour mener à bien cette réalisation, j’ai utilisé les logiciels Blender 3D et Cycles pour le rendu. Blender 3D a été essentiel pour la modélisation, l’animation et l’assemblage de la scène, tandis que Cycles, avec ses capacités de rendu réalistes, a permis de donner vie aux éléments de l’histoire avec une qualité visuelle impressionnante.

Ce projet a été très simple à faire car l’inspiration est venue d’elle-même! L’histoire que j’ai souhaité raconter à travers ce court-métrage se voulait à la fois inspirante et captivante, avec un accent particulier sur la plastique et l’esthétique.

L’année de réalisation de ce court-métrage est 2020, une année marquée par de nombreux défis et transformations, tant sur le plan personnel que professionnel. Travailler sur “Inspire” pendant cette période m’a offert une opportunité précieuse de canaliser ma créativité et de perfectionner mes compétences techniques sur une courte période.

Je suis très fier du résultat: une pastille d’émotion qui retranscrit plein de sentiments aux spectateurs !

Synopsis

Un enfant, contraint par la vie, se réfugie dans ses rêves.

Mais d’un monde à l’autre, les vagues de la mer deviennent des signaux d’électrocardiogramme….

Conclusion

En conclusion, “Inspire” est plus qu’un simple court-métrage; c’est un témoignage de ma passion pour l’animation 3D et de mon engagement envers l’excellence dans ce domaine. Ce projet m’a non seulement permis de démontrer mes compétences techniques, mais aussi de partager une partie de ma vision artistique avec le monde.

L’Enfant de métal – Nouvelle

Il y a des histoires que personne n’a envie d’entendre.

Celle que je veux vous raconter commence dans une mare de sang. Un ruisseau rougit par la mort descendait le long de la colline où semblait s’apaiser des corps inertes. Les cadavres d’une bataille sans merci où s’affrontent des silhouettes lointaines.

Pourtant, la hauteur offerte par la colline offrait en lieu idéal pour notre protagoniste.

Un protagoniste somme toute relativement jeune, puisque sa dégaine laissait présager un enfant. Pourtant, la lumière réfléchie par son bras trahissait ses objectifs. L’enfant qui n’en était pas un était allongé le long de trois autres corps, dont l’un des bras était posé sur la métallique jambe de notre héros. Car il n’y avait pas que son bras qui était fait de métal.

Il n’avait peut être pas de visage, mais le cerveau qui se trouvait dans l’enceinte de sa tête blindée semblait concentré. Sur sa face, les cinq optiques qui constituaient son système de visualisation étaient toutes focalisées sur un point lointain qui se distinguait de l’horizon. Ses deux antennes, situées de part et d’autres de sa figure étaient pliées à leur maximum de manière à ne pas divulguer sa présence.

On aurait pu croire que ce dernier était un simple dommage collatérale de cette bataille. Un enfant défiguré par la vie, à qui l’on avait remplacé le corps par un amas de métal fissuré et graisseux. Mais la présence d’un fusil de précision démontrait le contraire. Tout à coup, on entendit le retentissement d’un coup de feu. La silhouette lointaine disparu dans la poussière. Le sniper avait abattu sa cible.

Rien ne laissait transparaître la satisfaction de l’enfant. Du moins dans un premier temps, car quelques instants après avoir épier les environs, l’enfant redressa ses antennes. Puis doucement, il se redressa, posa un genoux à terre, puis se leva. Un crissement accompagna cette ascension: les moteurs des articulations étaient en rade depuis un bon moment.

L’enfant avança dans la pénombre. Il avait au préalable éteint ses capteurs de manière à ne pas se faire repérer. Il retrouva enfin le corps du soldat auquel il avait ôté la vie un instant plus tôt. Sa mission était complète. Il scanna alors le visage du défunt qu’il initialisa dans sa base de donnée.

C’était une lourde tâche. Non pas à cause de sa complexité, mais à cause de la souffrance qu’elle apportait à l’enfant. Avoir sans cesse le visage de ses victimes sous les yeux était pesant. De ce fait, il avait accès aux visage, et au nombre de personnes qu’il avait éliminé. Il n’arriverait pas à oublier. Tel est le prix de l’omniscience.

L’enfant remarqua qu’une bâtisse se dressait à quelques kilomètres de là. Il entama alors son périple à la recherche de survivants, et par conséquent de cibles. Il arrivait que l’enfant face volte-face durant sa marche afin de tirer sur d’éventuels oiseaux, serpents ou autres créatures organiques. C’était pour lui son seul divertissement.

Le robot arriva à la maison. Il numérisa son environnement avant de pénétrer dans l’enceinte de l’abri. Une fois entré, il braqua son arme de poing dans toutes les directions possibles dans l’espoir de tirer sur le moindre opposant. Mais la maison était vide.

Alors, le petit garçon posa son fusil, ses armes et ses outils à semer la mort. Puis il ouvrit son sac à dos. Il en sortit un jouet. L’enfant joua avec ce qui semblait être une poupée. Elle était sale, crasseuse et misérable. C’était le genre de jouet qui aurait déplu à un enfant normal. Mais le nôtre ne l’était pas.

Il s’amusa avec, gesticulant tel un chérubin. Ses antennes s’agitaient dans tous les sens. On entendait alors comme des rires. Mais ces rires étaient aussi métalliques que leur créateur. L’enfant s’approcha de la cuisine et posa sa poupée sur une chaise haute. Comme celle-ci ne tenait pas debout, il la disposa en équilibre sur la table.

Il retourna à son sac, puis choppa la batterie à l’intérieur. Il s’installa alors sur la chaise, puis brancha à l’arrière de son crâne flamboyant la batterie posée sur la table. Il attrapa alors sa poupée puis l’observa sous toutes ses coutures. Il semblait la trouver très belle. Cela dura une vingtaine de minutes.

Une fois l’énergie de la batterie absorbée, l’enfant rangea la batterie. Il s’apprêtait à ranger son jouet quand tout à coup, un craquement s’échappa de la pièce d’à côté. L’enfant, qui pris peur, dégaina instantanément son pistolet, puis pénétra dans la chambre. Ce qu’il y découvrit le stupéfia.

Il tomba né à né avec un petit garçon, peut être un poil plus vieux que lui. Ce dernier tremblait et pointait un morceau d’acier vers l’enfant de métal. Il tenait ce couteau de ses deux mains, et semblait ne pas pouvoir le lâcher. Il était en sanglots et croyait vivre ses derniers instants.

L’enfant de métal le regarda, sans bouger. Il le regardait la tête penchée sur le côté. Il était immobile. Une question lui traversa l’esprit: l’avait-il vu en train de jouer avec sa poupée? S’il avait eu un visage, il en aurait rougi de honte. Ses antennes se redressèrent. Et ses caméras frontales se focalisèrent sur l’enfant.

Le garçon, lui continuait à pleurer toujours le couteaux dans les mains. Mais une question se posait alors pour l’enfant soldat: que devait-il faire? Le tuer, lui, cet enfant parfait à qui le sort avait offert un visage, un corps et des yeux en pleurs? Ou devait-il ignorer ce civil et quitter ce lieu au plus vite.

Une rage envahit l’enfant de métal. Que devait- il faire ? Puis après un moment de panique. Il reprit son calme. Quoi qu’il adviendrait, cet enfant parfait serait retrouvé par des soldats. Ceux là n’hésiteront pas, eux, à tuer le garçon. Voire pire. Peut-être le torturaient-ils….

On entendit un coup de feu.

L’enfant parfait s’affaissa et son arme de fortune s’échappa de ses mains. L’enfant de métal venait de lui offrir une fin digne. Puis il s’immobilisa. Il était pétrifié par l’acte qu’il venait de commettre. Il aurait voulu, à cet instant, laisser couler les larmes sur ses joues. Pleurer face à ce qu’il venait de faire: un cadavre de plus.

Il remarqua alors, sur le lit de l’enfant mort, une poupée. Elle était propre, belle, et scintillante. Une question lui vint à l’esprit: aurait-il joué avec moi ?

Alors, l’enfant de métal entrepris de scanner le visage de l’enfant qu’il avait tué. Pour le garder en mémoire. Pour que le monde ne l’oublie pas. Il ferma les yeux du cadavre. Et resta agenouillé un moment face à son œuvre.

L’enfant de métal quitta les lieux, non sans peine, non sans regrets.

Son sac était désormais moins lourd. Car à côté de son œuvre étaient entreposées deux poupées que tout opposait.

W-AC


Nouvelle de science-fiction que j’ai écrit fin 2019. J’ai imaginé cette histoire dans un contexte post-apocalyptique dans laquelle la guerre tourmente notre monde et où le soldat de chair et de sang a laissé sa place a des esprits prisonniers de métal.

Quelle histoire raconter ?

Dans la vie, il y a parfois des moments ou on a besoin d’évasion. Pour certains, cette nécessité se traduit par une volonté de voyage. Pour d’autres, il s’agit de s’immerger dans une oeuvre, de lire, de voir, d’écouter, de jouer. Dans tous les cas, il s’agit de mettre tout ses sens en éveil pour se propulser dans un lieu exotique.

Ma manière à moi, c’est d’écrire, de raconter des histoires. Mais ayant été élevé dans une société où l’image est désormais plus présente que les mots, j’ajoute à mes textes des dessins, des créations visuelles, très souvent, du code. 

Ces derniers temps, j’ai ressenti la volonté de m’évader. De prendre de la hauteur et d’imaginer à quoi peut ressembler l’ailleurs qui me passionne.

Ces dernières années ont été riches en rêves: j’ai essayer d’imaginer à chaque fois des projets personnels qui me sont forts de sens. Des projets qui visent à mieux comprendre et à mieux me comprendre.

Depuis près de sept ans maintenant, je développe, en plus de ma web série UNAI, deux projets qui me semble carrément passionnant et qui me donne l’envie de créer.

Le premier est un univers de science fiction que j’ai commencé à développer autour d’un scénario (date d’il y a 9 ans). Le coeur de ce projet est la vidéo, puisque le scénario que j’ai développé est pensé comme un script de film. Il est axé sur des personnages forts, et sur une mise en scène iconique. L’écriture derrière ce projet est très personnelle, puisqu’elle reflète ma vision de nombreuses thématiques. Avec un univers monochrome et sombre, animé par des airs de jazz atypiques.

Le second est un univers de fantasy. Le projet est beaucoup plus jeune que le premier (il date d’au moins quatre ans), mais n’en demeure pas moins développé. Ce projet est un conte onirique et coloré. Il raconte l’histoire de personnages faibles qui deviennent forts, ensembles. C’est donc une sorte de romance mêlée d’amitié, de trahisons et de combats.  Ce projet là, pour le coup est différent, puisqu’il est pensé d’abord comme un univers avec quelque chose de plus chalereux.

Alors vous pouvez peut-être vous dire que tout cela fait beaucoup de travail, avec énormément de dessins, de codes, de graphismes…. Mais c’est oublié que je suis le gars qui a réussi à créer une web série en CGI en parallèle de ses études en autodidacte.

Aujourd’hui, la question que je me pose est la suivante: quelle histoire raconter.

Il y a quelques temps, j’ai eu une discussion avec quelqu’un qui m’est proche. Cette personne me posait la question que je me pose aujourd’hui. Après qu’elle m’ai expliqué ses idées (qui sont soit dit en passant géniales et audacieuses), je n’avais alors pas su répondre à la question.

Aujourd’hui, je me retrouve dans son cas.

Je vous épargnerais les tenants et aboutissants de ma réflexion, mais il y a malgré tout une notion qui m’interpelle: l’auteur. A quel point j’ai envie que l’histoire me soit personnelle ? 

On arrive à la finalité de mon cheminement de pensé: aujourd’hui, je suis à un moment de ma vie ou j’ai quelque chose de spécifique à raconter, une humeur et un ressentiment à partager. Et j’ai envie de justifier mon choix par sa proximité avec ma vision actuelle.

Les histoires que j’écris ne sont peut-être pas des oeuvres qui changeront à jamais le monde ou qui chambouleront celles et ceux qui y pénètre. 

Mais elle me changeront, moi. Et c’est peut-être ça, être un conteur d’histoire.